Astredhor Une application pour réduire l’utilisation de produits phytosanitaires
Astredhor, l’institut des professionnels du végétal, lance Baco, un outil qui vise à offrir une palette d’outils et de services numériques « pour une gestion proactive des cultures et des défis agronomiques ».
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Astredhor vient d’annoncer l’entrée en phase de test opérationnel de Baco, une application numérique conçue pour répondre aux besoins spécifiques du secteur. Elle « ouvrira de nouvelles perspectives pour réduire l’utilisation de pesticides au profit du biocontrôle, en améliorant et en permettant d’anticiper efficacement les prises de décision ».
Les conseillers d’Asdtredhor vont « mettre à l’épreuve ses fonctionnalités directement sur le terrain avant son lancement officiel ».
Cinq fonctionnalités
Cinq fonctionnalités clés se trouvent au cœur de cette phase de test :
- gérer le parcellaire. Grâce à des interfaces cartographiques intuitives, les conseillers peuvent organiser et gérer facilement les informations concernant les parcelles de leurs clients ;
- réaliser un diagnostic au champ et le synthétiser automatiquement en prenant des photos des bioagresseurs et les géolocalisant. Les informations sont ensuite automatiquement synthétisées pour analyse ;
- réaliser une préconisation basée sur le diagnostic, en PBI, biocontrôle ou solutions biologiques, biostimulants, voire prophylaxie… Ou encore en méthodes conventionnelles. Cela permet aux conseillers de prendre des décisions éclairées et de recommander les meilleures pratiques agronomiques à leurs clients ;
- établir des cartes de risques en compilant les données de plusieurs conseillers dans un système de bilans pour créer des cartes de risques et avertir les agriculteurs le plus en amont possible ;
-identifier les bioagresseurs les plus limitants dans le processus de réduction des pesticides en partageant les solutions qui ont réussi à l'échelle nationale.
L'équipe à la tête du projet est dirigée par l’UMT (Unité mixte technologique) FioriMed2, une entité collaborative associant Astredhor et l’Inrae.
Ce projet bénéficie également de la collaboration de sociologues de l'innovation du Gredeg (groupement de recherche en droit, économie, gestion), rattaché au CNRS et à l'Université Côte d'Azur.
Enfin, l'institut technique agricole de l'océan Indien, Armeflhor, quatrième organisme partie prenante du projet, est à la pointe des solutions agroécologiques et des systèmes ultra-diversifiés pour la lutte contre les ravageurs.
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